■ Tenu en échec à domicile par les Sang et Or du NAHD, vendredi après-midi au stade Ahmed-Zabana, le Mouloudia d’Oran a confirmé, si besoin est, qu’il devra lutter jusqu’au bout pour assurer son maintien parmi l’élite.
Avec désormais seulement trois points d’avance sur le premier non relégable – le HB Chleghoum Laïd qui a facilement battu l’US Biskra sur le score de 3 -1 – les Oranais n’ont presque plus droit à l’erreur lors des prochaines journées de Ligue 1 sous peine de se mettre dans une situation encore plus difficile.
Le nul blanc face au NAHD aura également rappelé que “ce” Mouloudia n’était même pas capable de gagner ses matchs de play-down face aux équipes mal classées et concernées, comme lui, par la course au maintien.
Aux défaites à l’extérieur face au Widad de Tlemcen et au même Nasr d’Hussein Dey, le club oranais s’est contenté le plus souvent chez lui, à Zabana, du partage des points, comme ce fut le cas face au Rapid de Relizane, au Hilel de Chelghoum Laïd, au NAHD et au RC Arba avant de perdre carrément devant un Olympique de Médéa qui restait sur une série record de douze défaites consécutives.
Un bien triste bilan pour une bien terne équipe qui allie absence de fond de jeu et faiblesse technique, parallèlement à une absence inquiétante de volonté de révolte.
Avec une seule victoire (face au CSC), deux nuls (devant le PAC et le NAHD) et une défaite at home (face à l’OM), soit seulement cinq points pris en quatre matchs, l’entraîneur Abdelkader Amrani n’est, pour sa part, aucunement exempt de reproche en raison notamment de sa trop grande frilosité offensive et de sa tendance manifeste à vouloir “tout bétonner”, même à domicile et face à une équipe supposée moins forte sur le papier.
Autant d’éléments, en somme, qui laissent (réellement) craindre le pire pour ce Mouloudia d’Oran pour lequel le wali, Saïd Sayoud, a “amassé” près de cinq milliards de centimes jeudi après-midi au cours d’une quête auprès des hommes d’affaires et entrepreneurs de la ville, afin de l’aider à surmonter ses difficultés financières.
Rachid BELARBI