L’Algérie profonde SURCONSOMMATION ET TROUBLES DIGESTIFS PENDANT LE RAMADHAN

De nombreux citoyens admis aux urgences médicales à Relizane

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E. Yacine Publié 06 Avril 2022 à 12:00

© D. R.
© D. R.

Les services des urgences médicales reçoivent quotidiennement depuis le début du mois de Ramadhan une moyenne de 10 personnes souffrant de troubles digestifs suite à l’abus de consommation ou au mélange de mets.

En effet, le service des urgences médicales de l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Relizane, chef-lieu de wilaya, a accueilli depuis le début de ce mois de Ramadhan et cela, juste après l’adhan du f’tour, de nombreux citoyens dans divers états de santé, et où les cas de malades de diabète et de victimes d’intoxication alimentaire sont en hausse, alors qu’une légère baisse a été enregistrée pour ce qui est des personnes souffrant de tension artérielle.

Selon le bureau des activités médicales dudit hôpital, “nous avons observé durant les cinq premiers jours du mois de carême une augmentation de patients diabétiques, qui se présentent au service et dont le nombre a atteint les 50 cas, soit une moyenne de dix cas par jour”, dira-t-il.

Il s’agit en général, ajoute notre source, de cas de déséquilibre du taux de sucre dans le sang. Il en est de même des intoxications alimentaires, qui connaissent un accroissement à telle enseigne que “nous avons reçu 15 personnes qui, pour la plupart, ne savent pas comment manger et répartir le repas en plusieurs prises, de manière à éviter de trop ingurgiter de sucre”.

Par contre, “nous avons enregistré moins de cas de personnes souffrant de tension artérielle, seulement douze cas, et encore il s’agissait de cas légers”. Pour revenir aux diabétiques, ajoutera-t-il, il est connu que “nous avons tous l’habitude de consommer beaucoup de sucre pendant le mois de Ramadhan et que nombreux sont ceux qui ne peuvent pas s’en défaire facilement.   Malheureusement, il y en a même des diabétiques qui malgré leur maladie n’hésitent pas à prendre, sans retenue, gâteaux, confiseries et autres sucreries”.

Pis encore, poursuivra-t-il, “il y a des cas de malades du diabète à qui il est interdit de faire le Ramadhan qui le font en dépit de tout et des indications strictes des spécialistes dans ce domaine”. “Et ce n’est qu’une fois aux urgences qu’ils comprennent un peu ce qui leur arrive et commencent alors à regretter et à prendre un tant soit peu conscience”, conclura-t-il.

Il convient de noter que plusieurs maladies chroniques, à l’instar du diabète, s’aggravent durant le Ramadhan en raison du régime alimentaire causant des dysfonctionnements des organes. Soulignons enfin que les pharmacies enregistrent une forte demande en médicaments aidant à la digestion.

E. Yacine

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