■ Que faut-il retenir des dix premiers jours de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin à Bordj Bou-Arréridj ? Meetings sans public, ou annulés pour absence de public, appels au boycott, un lourd climat avec des discours réchauffés...
Même si les candidats choisissent les petites salles et respectent la distanciation sociale (uniquement ici), les sièges sont presque vides. Certains annulent carrément le meeting et n’exploitent pas la salle réservée auparavant par l’Anie.
“Cette fois-ci, le public s’est manifesté en ignorant les candidats”, précise un jeune avocat, qui ajoute que si les sorties et les meetings des candidats sont boycottés, leurs actions et les affichages sont régulièrement tournés en dérision sur les réseaux sociaux.