L’Algérie profonde PRODUCTION AGRICOLE À MASCARA

La récolte céréalière compromise

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A. B. Publié 08 Février 2022 à 15:54

© D. R.
© D. R.

Les céréaliers et autres agriculteurs de la wilaya de Mascara sont inquiets pour les récoltes, cette année, en raison du faible taux de pluviométrie,qui touche quasiment toutes les régions du pays.

La région de Beni Chougrane a, certes, enregistré de fortes chutes de plus en novembre et décembre derniers, mais en dépit ces circonstances jugées favorables, l’euphorie s’est dissipée, laissant place au doute qui s’est installé de nouveau chez les professionnels du secteur. 

La déception est d’autant plus grande que, outre l’absence de pluies, la disponibilité des pesticides et de certains engrais poserait un autre problème aux agriculteurs.

Outre les céréales, c’est le rendement d’autres cultures qui est remis en cause, dont celui des légumes secs, avec pour conséquence la réduction de la quantité et de la qualité. Et ce n’est pas faute d’avoir dégagé une importante superficie à la culture céréalière, qui reste tributaire des conditions météorologiques.

La superficie cultivée et emblavée cette année est en effet de l’ordre de 114 500 ha, dont 3900 ha en blé dur, 14 200 ha en blé tendre, 55 000 ha en orge et 55 000 ha en avoine.

Pourtant, comme à l’accoutumée, les agriculteurs, qu’ils soient regroupés en exploitations collectives agricoles (EAC), ou en exploitations agricoles individuelles (EAI) ou encore ceux du secteur privé, n’ont pas lésiné sur les moyens humains et matériels pour entreprendre les travaux préparatoires de la campagne de labours-semailles.

“À l’instar des saisons passées, j’ai labouré puis semé mes champs dans l’espoir d’une éventuelle bonne récolte, mais en l’absence de la pluie, les grains n’ont pas germé. Les tiges sont montées en surface mais n’ont pas dépassé les 10 cm de hauteur et sans épis. Nous sommes contraints de sacrifier les cultures du blé tendre et les transformer en fourrage destiné aux bêtes”, se lamente Miloud, un des membres activant au sein d’une EAC.

La même situation domine au sein des agriculteurs ayant misé sur la culture des fourrages et des légumes secs, puisque 21 625 ha ont été consacrés aux cultures fourragères, dont 20 000 ha pour les fourrages secs et 1625 ha pour les fourrages verts.

Dans le même registre, il y a lieu de relever que pour les légumes secs, une importante superficie a été emblavée, répartie entre les fèves sèches (12 000 ha), les pois chiches (2500 ha) et les petits pois (800 ha).
 

A. B.

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