En 2014, suite à la qualification des Verts au second tour du Mondial, la FAF avait encaissé une somme globale qui avoisine les 11 millions d’euros.
L’élimination de l’équipe nationale de football de la phase finale de la Coupe du monde 2022, prévue novembre prochain au Qatar, n’est pas seulement un échec sportif et technique qui nécessitera un plan de réforme pour relancer la discipline en Algérie. C’est également un échec cuisant sur le plan économique pour la FAF.
En effet, il faut savoir que la FIFA accorde une subvention de plus 9 millions d’euros aux pays qualifiés au Mondial dont 1,5 million d’euros pour la préparation à cet évènement planétaire et le reste sera encaissé en cas d’élimination dès le premier tour. En cas de qualification au second tour, les équipes percevront plus, les primes augmentent en fait au prorata des matches joués.
En 2014, suite à la qualification des Verts au second tour du Mondial, la FAF avait encaissé une somme globale qui avoisine les 11 millions d’euros. La FAF perd également de gros contrats financiers avec ses sponsors qui devaient augmenter leurs contributions.
De nouveaux contrats juteux étaient susceptibles également d’être signés si les Verts avaient arraché leur qualification pour le Qatar.
Depuis quelques années, la situation financière de la FAF connaît un net recul en raison des nombreux investissements consentis et de la crise financière qui secoue le pays. Les deux qualifications aux deux Coupes du monde 2010 et 2014 avaient permis, à ce titre, à la FAF d’enregistrer des résultats records avec près de 800 milliards de centimes dans les caisses.
À noter que le prochain vainqueur de la Coupe du monde empochera 38 millions d’euros alors que le finaliste encaissera 27 millions d’euros. Le troisième 24 millions d’euros et le quatrième 22 millions d’euros.
SAMIR LAMARI