Très mal en point en Ligue 2 où ils végètent en bas du tableau, les Vert et Blanc de M’dina J’dida ont encore une fois perdu à domicile, cette fois-ci face au nouveau leader, le Mouloudia d’El-Bayadh.
À deux journées du baisser de rideau du championnat, l’ASMO n’a pas encore assuré sa pérennité à ce niveau de la compétition et risque fort de voir le cauchemar d’une éventuelle relégation devenir une triste réalité, ce qui serait catastrophique pour ce véritable monument du football national, tombé en désuétude pour nombre de raisons connues de tous.
Incapables de faire face à la grave crise financière sans précédent qui handicape leur club, les dirigeants de l’ASMO craignent désormais le pire, après avoir vu toutes les portes sur lesquelles ils ont tapé se refermer aussi rapidement, notamment celle du premier magistrat de la wilaya, qui refuse toujours de leur prêter ne serait-ce qu’une oreille attentive.
“Nous avons introduit une première demande d’audience, mais nous avons reçu une fin de non-recevoir. Nous avons refait une seconde, pour au final obtenir le même refus. Je ne comprends pas pourquoi les autres clubs de la ville et d’autres associations, bien moins importantes que l’ASMO, bénéficient de l’aide de l’État alos que nous, le wali nous refuse même un simple rendez-vous pour écouter nos doléances ! L’ASMO fait quand même partie du patrimoine oranais et mérite, autant que l’autre club de la ville, aide et assistance”, regrettera, amèrement, un membre du board asémiste.
C’est que du côté de l’ASMO le fait que le wali d’Oran, Saïd Sayoud, réunisse des hommes d’affaires et investisseurs de la ville pour aider le MCO sans pour autant faire un geste envers le vieux club de M’dina J’dida ne passe toujours pas.
“Cela fait des années que le club n’a pas perçu un centime des autorités locales. Ce n’est tout de même pas normal”, s’emporte même notre interlocuteur, pour lequel “les conséquences de ce qui semble être une méprise totale envers l’ASMO risquent d’être doublement regrettables, et pour le club et pour la ville”.
Rachid BELARBI